LA BIENVEILLANCE
OEUVRER ENSEMBLE
La bienveillance, la patience et même l’humilité
sont cultivées en permanence dans chaque exercice.
Aujourd’hui, cela peut être l’autre qui n’est pas à sa juste place, l’autre qui est fatigué, l’autre qui ne comprend pas cette forme, et demain cela peut être moi, qui, dans une autre forme, serai totalement perdu.
Œuvrer ensemble peut alors être aussi l’expérience du lâcher prise car parfois, c’est en se laissant juste envelopper de bienveillance par les autres,
que je peux trouver finalement dans cet abandon et cette confiance ma vraie place.
En construisant ensemble dans l’espace avec leurs corps des formes archétypales telles que cercle, triangle, carré, pentagone et en les dynamisant dans une succession de métamorphoses, les participants, par leur propre mouvement, expérimentent exactement les mêmes dérives que celles qu’ils peuvent rencontrer dans la vie sociale. Toutes ces expériences
sont inscrites jusque dans la mémoire du corps et créent un baromètre intérieur qui permet ensuite de reconnaître en situation la source des blocages et d’œuvrer pour libérer ceux-ci.
ECOUTE ACTIVE
Ecouter activement l’autre en cherchant à suivre le fil de sa parole sans jugement. Cultiver le silence.
Se mettre en mouvement à 3 dans un triangle en cherchant à accorder son rythme à celui des 2 autres tout en préservant « l’équilatéralité » de la
forme, c’est déjà mobiliser ses propres forces de vie pour écouter l’autre.
Eveiller ensuite son attention à plusieurs autres triangles par un jeu de miroirs dans l’espace, c’est élargir activement au-delà de sa sphère personnelle son écoute jusque dans les cercles périphériques y compris ceux que je ne vois pas.
Puis, tout à coup de se déplacer sur une courbe, une demi-droite, changer de groupes, c’est cultiver la mobilité, c’est développer la présence pour accueillir l’inattendu.
LA VERACITE
Prendre conscience de sa place, parler vrai, développer la confiance en soi, en l’autre.
Un carré est un carré. Personne ne peut remettre en question cela et chacun y a une place précise.
Trouver sa juste place après s’être perdu dans l’espace, c’est imprimer dans la mémoire corporelle une expérience par laquelle je me ressens en tant
qu’individu participant activement à la vie de la communauté.
Ma présence au sein de ce cercle est vitale pour la véracité de la forme : j’y ai une vraie place.